Le portage peut contribuer à l’atténuation de certaines maladies

Notre chère Mieke a encore une fois sorti sa panoplie d’experte pour vous offrir le nouveau conseil expert du mois. Les effets du portage ne cessent de nous étonner. Saviez-vous qu’il pouvait faire baisser la fièvre ? Difficile à croire, mais pourtant bien vrai.

Qu’il ait mal au ventre, un rhume ou de la fièvre, quand un bébé est malade, ses parents souffrent également pour lui.

Le portage en écharpe ou dans un porte-bébé peut favoriser la guérison de l’enfant. En effet, pendant le portage, non seulement l’enfant profite de la proximité, de l’amour et de l’attention dont un enfant malade a particulièrement besoin, mais en plus, grâce au portage, les parents peuvent soulager autrement les symptômes dont il souffre.

En cas de douleurs au ventre (des ballonnements, par exemple) le bébé peut plus facilement faire son rot s’il est tenu droit. De plus, les mouvements du porteur massent doucement son ventre. En cas de toux ou de rhume, il est également beaucoup plus agréable pour l’enfant d’être porté en position verticale. C’est la même chose pour nous, les adultes : quand on s’allonge en étant enrhumé, notre nez se bouche rapidement. Il suffit souvent de surélever un peu la tête pour améliorer la respiration. C’est pareil pour un bébé : les mucosités s’écoulent bien mieux et il respire plus facilement à la verticale qu’à l’horizontale.

Le portage soulage également les symptômes de la fièvre. Saviez-vous que le corps de la mère ou du père compensait la température de l’enfant ? Le portage peut réellement faire baisser la fièvre d’un enfant ! Pour cela, il est important de réduire autant que possible le nombre de couches de vêtements qui séparent le porteur du bébé. S’il a beaucoup de fièvre, le mieux est de privilégier le contact peau à peau. Ainsi blotti, il est possible de faire baisser la fièvre d’environ 1 °C par heure, le corps de la mère étant ce qu’il y a de plus efficace pour cela.

Cependant, n’oubliez jamais que le portage est juste une aide supplémentaire aux traitements conventionnels. En toutes circonstances, le diagnostic et la prescription du traitement adéquat pour un enfant malade sont du ressort du pédiatre.

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